Pour rapporter ces quelques photos de vigognes, je m'étais lancé sur plus d'un kilomètre à travers une steppe de l'altiplano...
De peur que les vigognes ne s'enfuient, je marchais d'un pas très vif, trottinant parfois...
Mais, au bout de 400 mètres environ, je m'écroulais sur les genoux, incapable de me relever !!!
J'avais sous-estimé un facteur important : le manque d'oxygène et le mal d'altitude !
En effet, à 4 200 mètres, la raréfaction de l'oxygène commence déjà à se faire bien sentir lors d'efforts soutenus...
...surtout avec 10 kg de matériel photographique sur le dos !
J'eus alors une pensée pour les alpinistes qui font... ...des efforts surhumains à 7 000 mètres d'altitude...
Mais comment font-ils !?
Il me fallut 10 bonnes minutes pour récupérer et repartir à un rythme plus modéré, tout en veillant cette fois à bien contrôler ma respiration.
Une fois arrivé à 50 mètres de la vigogne, je pus enfin faire ces quelques photos...
Mais il m'était difficile de tenir l'appareil et le lourd téléobjectif sans trembler !